Eco-gestes

Eco-geste n°9 – Le défi au jardin : les pesticides

Episode 1 : Les fourmis et les bourdons à cul blanc

Je poursuis donc mon Défi de l’année. Cette fois-ci, je rentre dans la série « Le défi au jardin » avec un premier article sur les pesticides. J’ai en effet eu quelques soucis avec des insectes ces derniers temps : fourmis, pucerons et bourdons à cul blanc.

J’avoue que l’expérience m’a laissé un goût amer. Entre des produits bio et écologiques mais complètement inefficaces et d’autres qui tuent sans distinction, je ne sais plus quoi faire.

défi au jardin : pesticides - Fourmis sur bourgeon de pivoine - mon alter eco
Image par Alexas_Fotos de Pixabay

Tout a commencé par une invasion de fourmis

Elles sont arrivées discrètement il y a quelques semaines dans ma cuisine. Ne me demandez pas comment elles sont rentrées. Je n’ai toujours pas trouvé.

La première chose que j’ai faite ne voulant pas me transformer en « tueur en série » de fourmis, c’est de fermer hermétiquement tous les contenants.

En effet, j’ai pensé naïvement que le fait de supprimer les aliments les dégouteraient à tel point qu’elles feraient leurs bagages. Pour ne plus jamais revenir évidemment.

Résultat :

1/ elles ne sont pas parties

2/ elles ont même appelé des copines.

Je suis donc passée à la deuxième technique

Cela consistait à les attirer à l’extérieur en y mettant du sucre qu’elles semblaient particulièrement affectionner.

J’ai préféré éviter la technique du miel vue sur internet. En effet, les retrouver collées agonisant pendant plusieurs jours ne me plaisait pas plus que ça.

Résultat : aucun effet.

défi au jardin : pesticides - fourmis sur morceau de pain - mon alter eco
Image par Lord Byron Benedicenti de Pixabay

La boîte insecticide

Je me suis donc résignée à les empoisonner grâce à ces fameuses boîtes vendues dans le commerce.

Résultat : véritable efficacité au moins temporaire et moral à zéro au fur et à mesure que je comptais les corps. Encore plus déprimant : certaines fourmis s’étaient organisées pour venir les entasser au même endroit.

En plus, j’ai vite déchanté quelques temps plus tard. En effet, j’en voyais monter par centaines sur mon mur mitoyen. Je me suis donc résignée à passer à l’acte II de mon combat contre les fourmis.

Le produit barrière à insectes

J’ai donc pulvérisé le produit répulsif sur le mur.

Répulsif produit barriere anti fourmis
Image par PublicDomainPictures de Pixabay

Résultat : quelques jours plus tard, je ne voyais plus les fourmis circuler sur le mur. Et aucun cadavre à proximité. Ouf !

La question que je me suis alors posée : n’aurais-je pas dû commencer par ce produit barrière avant la boîte de pesticide ?

Je n’en suis pas certaine.

En effet, pour être honnête, je ne sais plus quoi penser.

En fait, les fourmis semblent revenir et, en plus, des bourdons à cul blanc s’y mettent aussi. Et impossible de savoir d’où ils viennent car je les vois uniquement quand ils sont déjà présents.

En plus, deuxième effet Kiss Cool, ils en meurent. Et je ne sais pas pour quelle raison. A cause de la boîte ou du répulsif ?

L’arrivée des bourdons à cul blanc

Je suis d’autant plus déprimée que ces bourdons terrestres sont des insectes mellifères. En d’autres mots, ces « Bombus terrestris » participent à la pollinisation.

Alors aujourd’hui, je ne vois qu’une seule chose pour éviter la mort de ces bourdons. La boîte a déjà été enlevée. Il ne me reste donc plus qu’à supprimer les fleurs à proximité de mes fenêtres. Néanmoins, j’ai déjà prévu de semer des graines de plantes mellifères au fond du jardin.

Appel à l'aide - mon alter eco
Image par aklifikritasarim de Pixabay

Help !

Il me resterait alors ‘uniquement’ le problème des fourmis. D’ailleurs, si vous avez des solutions, je suis intéressée. Je crois avoir essayé toutes les solutions bio proposées sur internet.

De mon côté, je continue à chercher. En effet, je n’ai pas dit mon dernier mot concernant ce défi au jardin sur les pesticides.

En tout cas, je crois que je mérite un gros carton rouge cette fois-ci. Ou comme dirait le blogueur Olivier Roland, un « bouh intergalactique ».

Je vous tiens au courant sur la suite. En attendant, merci de ne pas être trop sévères avec moi.

A bientôt.

Sophie

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