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5 bonnes raisons de passer au bio

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Le bio, on en parle de plus en plus. Vraie mode ou réel intérêt pour la santé et l’environnement ? Essayons de démêler le vrai du faux. Je vous propose ici 5 bonnes raisons de passer au bio, au local et aux produits de saison.

Et peut-être deviendrez-vous également un adepte du bio si vous n’êtes pas déjà convaincu.

1 – Le bio et l’environnement

L’une des 5 bonnes raisons de passer au bio est bien entendu la préservation de notre planète.

En effet, le bio obéit à un cahier des charges strict.

Il doit ainsi respecter au minimum à la réglementation de l’Union Européenne CE n°834/2007, complétée par les règlements CE n° 889/2008 et 1235/2008. Celle-ci impose notamment des principes de production, une liste limitée de produits et additifs autorisés (fertilisation, traitement…), et des principes d’étiquetage, de certification…

De plus, des contrôles (audits, analyses de prélèvements…) sont réalisés par des organismes certificateurs mais également des services comme la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de répression des Fraudes (DGCCRF).

Vous l’aurez compris, ne se dit pas bio qui veut.

2 – Le bio et notre santé

Le bio et la santé - mon alter éco
Image par Pettycon de Pixabay

Une autre des raisons majeures de passer au bio pour les consommateurs est bien entendu notre santé.

Et nous ne sommes pas les seuls concernés par cette problématique de santé. Car c’est vrai pour nous, nos enfants mais également pour le producteur.

En effet, quand un producteur utilise des produits, il est directement exposé à ceux-ci en quantité plus importante. De notre côté, nous sommes « uniquement » en contact avec les résidus.

Bonne nouvelle : n’avoir aucun recours aux pesticides synthétiques et OGM est un engagement de l’agriculture biologique. Selon L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) il y aurait 18 fois moins de pesticides et de nitrates dans les produits bio.

Se dire que l’on est moins exposé à des substances néfastes pour la santé est un argument de poids, selon moi.

Et j’y suis d’autant plus sensible que je viens d’une famille où les antécédents de cancers sont importants.

Pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus sur les bénéfices sur la santé, je les invite à consulter les résultats d’une étude publiée par la revue Jama Internal Medicineen en octobre 2018. Réalisée sur près de 70 000 personnes par un centre de recherche de la Sorbonne, elle fait le lien entre la consommation de produits bio et la baisse de cancers (cancers du sein post-ménopause et lymphomes). Deux causes probables : l’absence de substances nocives et la présence de nutriments protecteurs. Un bémol tout de même : selon les auteurs de l’étude, les personnes consommant des produits bio ont aussi généralement une vie plus saine.

3 – Le bio et le bien-être animal

5 bonnes raisons de passer au bio - mon alter éco - bien-être animal
Image par Marco Massimo de Pixabay

Je ne pouvais pas éluder le bien-être animal dans les 5 bonnes raisons de passer au bio.

Sans être un activiste forcené, c’est l’une des préoccupations de nombreuses personnes aujourd’hui.

La réglementation européenne CE n°834/2007 prévoit que « toute souffrance, y compris la mutilation, est réduite au minimum pendant toute la durée de vie de l’animal, y compris lors de l’abattage ».

De plus, le cahier des charges de l’agriculture biologique impose des conditions strictes d’élevage (hors sol interdit, accès à l’extérieur, espace et lumière…), d’alimentation (pâturage, fourrages, gavage interdit…) et de soins (homéopathie et phytothérapie en priorité…).

Certains labels vont encore plus loin. Vous pouvez retrouver ici un comparatif rédigé par BFMTV.

Néanmoins, cela reste de l’élevage. Parler de bien-être animal a donc ses limites.

Et si nous réduisions notre consommation de viande ?

4 – Le bio et le goût

Contrairement aux idées reçues, le bio ne signifie pas systématiquement un meilleur goût.

Il y a plusieurs raisons à cela.

Parfois, faute d’une météo clémente, les fruits perdent leur teneur en sucre, par exemple.

Et il ne faut pas toujours croire aux miracles. Ainsi des fruits et légumes à la fois beaux et présents toute l’année sur les étals au mépris des saisons ne peuvent en plus être savoureux. Qu’ils soient bio ou non n’y change rien.

Vous vous demandez comment font les producteurs pour arriver à un tel « miracle » ?

Tout d’abord, il peut s’agir de la variété choisie. Certaines ont été sélectionnées par le producteur pour leur résistance.

Il faut aussi compter sur le paramètre « transport » (durée et conditions). Le transport signifie, pour des raisons de préservation, cueillette précoce et conservation au froid. Plus le transport est long, moins le goût sera au rendez-vous. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est déconseillé de conserver fruits et légumes au réfrigérateur.

Enfin, vous imaginez bien qu’il n’est pas naturel d’avoir des fraises toute l’année. Soit les fruits viennent de loin, soit ils sont cultivés en serre. Dans les deux cas, outre la problématique du goût, se pose celle de l’écologie, avec les émissions de gaz à effet de serre correspondantes.

En conclusion, si on veut du goût, on privilégie les fruits et légumes de saison tout en s’intéressant aux variétés et à la provenance.

Et si on achetait directement aux producteurs locaux ? Certains proposent même de venir les cueillir soi-même. Cela peut être une idée de sortie en famille.

Autre idée : si on en a la possibilité, pourquoi ne pas faire son propre potager bio en choisissant les bonnes variétés ?

On pourra alors effectivement associer bio et goût et certains d’entre nous pourraient même redécouvrir certains légumes oubliés.

5 – Bio et équitable

L’équité, une belle valeur.

Mettons-nous à rêver quelques minutes. Et si nous étions tous payés à la juste mesure de notre travail ?

Possible ?

Oui, si nous acceptons tous de payer au juste prix. Vous voulez des produits de qualité ?

Pour en réduire le coût, limitez les intermédiaires et allez directement chez le producteur quand vous le pouvez.

Deux bénéfices immédiats : le juste prix et le contact avec le producteur (produits, conditions de production, et contact humain).

Alors pourquoi s’en priver ?

Et si votre véritable frein est toujours le coût

Oui, vous êtes convaincus par ces 5 bonnes raisons de passer au bio. Mais le coût vous arrête encore. Car un euro est parfois l’euro de trop dans un budget déjà serré.

Le bio et le budget - mon alter éco - les freins économiques
Image par 3D Animation Production Company de Pixabay

Pourquoi le bio est-il plus cher ?

Les produits sont généralement plus onéreux pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, produire bio coûte déjà plus cher, que ce soit au niveau des « matières premières » au sens large (semences, traitements, alimentation des animaux…) ou de la production elle-même. Une main d’œuvre plus importante est nécessaire, par exemple.

Et puis, comme nous l’avons déjà évoqué, il faut également compter sur les marges des distributeurs.

Alors quelles solutions pour passer au bio ?

Voici quelques pistes pour réduire le prix de son panier d’achat bio.

Revoir son mode de consommation

Halte au gaspillage

On achète le juste nécessaire en faisant une liste de courses par exemple.

Et puis on évite de prendre en lots à moins d’être certain de tout consommer à temps (le prix ne justifie pas tout et les lots ne sont pas toujours plus intéressants quand on regarde de plus près le prix au kilo).

Regarder les dates de péremption, adapter les achats en fonction des menus de la semaine, congeler ce qui peut l’être (…) sont autant de nouveaux réflexes pouvant être adoptés.

Limiter sa consommation de viande et de poisson

Le site « manger bouger » conseille de consommer du poisson dont un poisson gras deux fois par semaine et de limiter les viandes autres que la volaille à 500 g par semaine.

Rappel : la viande n’est pas la seule source de protéines.

Stop aux produits préparés et/ou transformés

Bio ne veut pas dire non transformé !

C’est vrai pour le bio et pour le traditionnel. Il faut éviter les produits transformés (plats cuisinés…).

En effet, ce qui est ajouté n’est pas toujours nécessaire du point de vue nutritif. Et avez-vous envie de vous demander chaque fois ce qui peut bien s’y cacher ?

Acheter des produits de saison

Ils sont moins chers car ils sont présents en quantité (sauf intempéries) et n’ont pas eu besoin de faire le tour de la planète pour arriver jusque dans nos assiettes.

Faire son propre potager

Il y a un véritable intérêt à réaliser un potager.

On peut être autonome sur certains produits, c’est une activité que l’on peut réaliser avec les enfants. Si on trouve les bonnes variétés, on retrouve le goût parfois oublié de certains produits.

En plus, on peut affirmer fièrement que nous cuisinons les produits du jardin.

Privilégier les achats en direct

On se procure tout ce qu’il faut auprès d’une coopérative ou d’une AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) ou encore du producteur lui-même.

Pas d’intermédiaire = coût réduit et réelle connaissance de la provenance.

Acheter en vrac
Le bio et achats en vrac - mon alter éco
Image par Daniel Nebreda de Pixabay

En plus d’être généralement plus intéressant du point de vue économique, l’achat en vrac nous permet d’éviter les emballages inutiles.

A une époque où le plastique finit malheureusement dans nos océans, c’est un argument de poids.

Comprendre les dates de péremption

Il faut différencier la Date Limite de Consommation ou DLC qui est impérative (dépasser la date peut être nocif) de la Date de Durabilité Minimale ou DDM « à consommer de préférence avant ».

Dépasser la DDM ne vous mettra pas en danger. Donc inutile de jeter parce que vous avez dépassé de peu la date si l’emballage n’est pas abîmé. Pour plus d’infos, cliquez ici.

Et si ce n’était pas suffisant, voici les aliments à privilégier

S’il vous faut faire un choix, je vous conseillerai de privilégier en produits bio ceux habituellement les plus exposés aux pesticides.

Les fruits et légumes

Les fruits les plus exposés sont notamment le raisin, les mandarines, les cerises, le pamplemousse, les fraises, la pêche et l’orange.

Et côté légumes, c’est des céleris blancs, céleris-raves, herbes fraîches, endives, laitue et poivrons dont il faut le plus se méfier

Le pain et les céréales

On y retrouve des résidus de produits phytosanitaires dans la coque qui entoure la graine. On oublie donc les céréales complètes non bio.

Les œufs

Dans l’agriculture traditionnelle, ils sont exposés à certaines substances (émulsifiants, agents actifs de surface, enzymes).

Le lait et la viande

Un joli cocktail d’antibiotiques et d’hormones de croissance arrive ainsi dans notre assiette.


Vous l’aurez compris au travers de cet article « les 5 bonnes raisons de passer au bio », nous avons tout à gagner, selon moi, à nous y mettre.

C’est ce que j’ai commencé à réaliser via mon défi écologique.

Néanmoins, je peux comprendre que le coût peut en freiner encore certains. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité évoquer quelques pistes de solutions.

D’ailleurs, peut-être en avez-vous également de votre côté à partager.

N’hésitez pas à le faire via la partie commentaires ci-dessous.

Vous pouvez également, si vous le souhaitez, partager, commenter, liker ou me proposer des idées d’articles.

Ce blog est également le vôtre.

Au plaisir de vous lire.

Sophie

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